sexta-feira, 21 de janeiro de 2011

Jean Gabin - La Voie Du Zinc - Maintenat Je Sais

La voie du zinc.
Se bem me lembro, diria o Professor Vitorino Nemésio, Jean Gabin , Jean Marais, e outros que agora não me lembro, deram origem a este "cognome", que era atribuído, sobretudo aos actores franceses da década de 50, que falavam com aquela voz rouca, retumbante,e que teria sido "cultivada", nos bares de Montparnasse, Pigalle, e outros quartieres, debruçados sobre o balcão, forrado de zinco, ou cobre, sorvendo lentamente o pastis, com um "verre d'eau". Daí o tal zincado na voz.

Jean Gabin, nascido em Paris,(17 /5/ 1904 — 15 /11/976), iniciou a sua carreira cinematográfica em 1931, e por mais de trinta anos foi considerado o maior actor do cinema francês.
Gabin foi policia, foi ladrão, e deu corpo, voz e alma, ao comissário Maigret, o imperturbável policia dos romances de Georges Simenon.
Contracenou com a musa do cinema francês da época, Simone Signoret, e protagonizou filmes como: La grande illusion de Jean Renoir (1937), La bête humaine (1938), La Marie du port (1949), Le clan des siciliens (1969) e Le chat (1970).

Na música imortalizou o "Maintenat Je Sais", um balanço, uma retrospectiva da sua vida, que é a vida de tantos outros, que como ele, chegaram ás sessenta badaladas do relógio, e sabem, que nada sabem, apenas que o Amor, é o verdadeiro elixir da vida.
Não deixa de ser nostálgico, mas é sobretudo uma melodia maravilhosa, para ser a banda sonora de uma qualquer vida, bem vivida. A minha incluída.

Mais abaixo, está o video clip. Oiçam-no e acompanhem aqui com a letra...

Maintenant Je Sais

(Jean-Loup Dabadie / Jean Gabin)

Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS

C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes 18 ans
J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS

Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !

Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !

Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
j’peux pas mieux dire, il fait très beau !

C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !

Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais

Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m'interroge ?

Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !

La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !



Sem comentários: